jeudi 18 septembre 2008

La petite

Assise au fondement d’un admirable marronnier la petite raisonnait. Toute sa vie avait était un continuel changement de saison. Bercé par les chantonnements lugubres d’aléas de la destinée. La petite ressentait qu’elle conservait autant le cœur d’être à califourchon sur le cours de son destin. L’esprit émancipé était le souffle créateur de son imagination. Comme les moires avant elle. La petite ne connaissait pas encore l’engagement, elle savourait à chaque instant un fragment de liberté. Elle se leva, la petite pouvait jouer éternellement au bilboquet.

Aucun commentaire: