samedi 21 avril 2012

Des étudiants gâtés



L’enfant-roi est égocentrique, revendique et se plaint constamment, refuse d’aider, a besoin de capter l’attention et de se faire remarquer, est intolérant aux frustrations, est agressif... 

Ensuite, vous allez me dire que ce qui se passe présentement, n'est pas une crise de ce genre d'enfant? Hum, je me questionne... 

Je crois qu'il y a une grande différence entre épanouissement et désir de l'enfant. Face à des changements sociaux et familiaux les parents ne font plus la différence entre caprice et besoin. Ils ne veulent pas respecter les décisions impopulaires d'un gouvernement élu démocratiquement? Alors, pourquoi ne pas faire la grève? L'autorité n'est pas le pouvoir, mais bien une responsabilité de mettre des limites à ce genre de génération. 

Pour répondre à leur demande, nous devrions faire des débats de société avant chaque décision? 

Quand je vois des étudiants cagoulés et des incitations à la révolution. Je pense qu'il est temps de revenir à la réalité. Ils veulent être extrême, j'ai envie de l'être aussi et je vote pour "12 novembre 1969 : Le maire de Montréal, Jean Drapeau, fait voter l’interdiction pour 30 jours de manifester à Montréal." C'est une solution radicale, mais je pense que nous sommes rendu là. 

Je crois que c'est ridicule et que c'est une crise d'enfant roi qui veulent obtenir à tout prix raison...

C'est mon opinion et je la partage...

P.S. Ce n'est pas une grève, car ils ne sont pas des travailleurs avec un salaire, mais c'est des enfants qui manquent l'école...

8 commentaires:

Dr Maman a dit…

De plus, de la part d'un gouvernement au pouvoir, s'il flanche car la grève dure un peu trop longtemps, ça donne le feu vert à tous et chacun de descendre dans les rues jusqu'à temps que "papa ou maman disent oui". Et voilà l'anarchie. Notre voie: aux prochaines élections, manifester notre mécontentement.

MOI.. N.. a dit…

100% en accord avec vous. il est temps de retourner a l'école

Julie a dit…

Depuis des semaines, je lis les blogues, les journaux, je fouine sur les médias sociaux. Je me croyais seule à avoir cette opinion mais en lisant ton texte, je suis rassurée.

J'ai écrit, quelques lignes, sur Facebook, à l'effet que j'étais diplômée universitaire depuis 2008, que j'étais endettée de plusieurs milliers de dollars dans le but d'obtenir mon BAC, que j'étais une contribuable qui verse une partie de son salaire en impôts, une maman qui paie 27$/jour pour envoyer sa puce à la garderie, une contribuable qui attend 12 heures à l'urgence pour voir un médecin, qui paie 1.41$/L pour mon essence dans ma voiture, et j'en passe. Quand je les vois manifester et utiliser la violence, je suis outrée et dépassée. Mon court message a entraîné de nombreux commentaires...

Étudiants gâtés ? Oui ! Présentement, ce n'est plus un débat sur les frais de scolarité, ça va au delà d'un discours économique, mais plutôt d'un problème idéologique. Il s'agit d'un débat de société qui ne se réglera pas dans la rue, encore moins en utilisant la violence.

Je suis d'accord avec Dr Maman, au prochaines élections, allons voter, c'est un devoir et un droit. Ce sera la moment de montrer notre mécontentement et souhaiter un changement.


Sur ce, bon weekend ! :) Ça fait du bien.... Hihi !

Véronique a dit…

Merci beaucoup, il faut réaliser que si nous sommes vert, nous n'avons pas le droit et nos arguments ne sont pas valables, alors que eux, ils peuvent faire ce que bon leur semble... Épuisée :)))

C'est agréable de vous lire

Anonyme a dit…

Wow! Tout comme Julie, je croyais être une des seules à penser de cette facon! Mes collègues de travail et même mes meilleurs amis sont du coté des étudiants... et c'est moi la plus dîplômée d'entre tous!!! Des amis à moi, qui ont plusieurs enfants (5), brandissent très haut leur carré rouge disant que ce sont eux qui devront payer les études de leurs enfants et que cela coûtera beaucoup de sous... Il fallait peut-être y penser avant!!! Nous nous enlignons pour notre 3eme enfant présentement et je ferai tout ce qui faut pour que mes 3 enfants fassent les études qui leur plairont!

Mais avant de se payer Ipad, cellulaire intelligent, voyage dans le sud entre amis, party dans les bars tous les week-end et autres dépenses secondaires... ils devront contribuer avec maman et papa à payer eux aussi, une partie de leurs études...

Il serait temps que les étudiants lâches prise parce que présentement cela leur coûte beaucoup plus cher de reprendre leur session perdue et qu'avec toute cette violence ils ont perdus toute crédibilité face à la population!

Véronique a dit…

Merci beaucoup pour ce partage, ça fait du bien de lire des verts :)

Hélène hamel a dit…

Je reviens de 3 mois en République Dominicaine, dans les bidonsville, ou j'ai pu constater la vie de grande pauvreté. Ces gens-là sont exploités, sans eau, sans frigidaire malgré la chaleur torride, avec du linge usagé, sans voiture.... Bref, il y a un manque de tout, de ce que nous, ici, considérons essentiel. Le salaire moyen est de 42,50$/semaine pour 50h de travail. Et pourtant, ils trouvent le moyen d'être profondément heureux avec rien. Il y a des enfants qui courent partout, mais à travers toute cette misère, insidieusement, beaucoup se dirigent vers une éducation supérieure en travaillant pour les riches exploiteurs. Faut-il croire que la misère donne naissance à des caractères forts qui sauront s'élever au-delà de leur condition de vie? Nous, en Amérique du Nord, pays riche et industrialisé, nous vivons dans le confort ouaté de l'opulence. Nous crions injustice sur tout et nous sommes incapables de vivre les contraintes exigées par une société en marche. Nous faudrait-il une bonne dose de misère pour nous faire ramener à la réalité?! Nous possédons trop de choses et nous sommes trop riches. La loi de la jungle nous l'a apprit. Chez les animaux, les plus fort survivront. Et chez l'être humain, seuls les plus forts physiquement et surtout moralement, seront outillés pour survivre au grand changement du 21e siècle. Les bébés gâtés qui pleurnichent et font des crises de colère violentes ne serons pas outillés pour faire face aux futures contraintes que demande un monde en changement profond. J'ai vu de mes yeux vus la force qu'engendre la vraie misère chez un peuple. Je parle en connaissance de cause. J'ai vu la misère et ce que ça fait sur les êtres humains qui désirent améliorer leur sort et faire les sacrifices que cela exige. Dans le fond, les pays industrialisés qui vivent dans les richesses de ceux qui possèdent tout sont dans le déclin. Ce sont les pays défavorisés qui, à force de leur sueur, sera la force des futures décennies.

Hélène Hamel

Véronique a dit…

Merci pour votre message, il est porteur d'espoir et très significatif :)